Stylist : décryptage d’un succès

Sauf si vous êtes resté cloitré chez vous depuis un mois, vous avez vu ces trois prints signés par le magazine Stylist.
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Cette première campagne de pub est à l’image de la revue : audacieuse et actuelle. Elle reprend trois attitudes-clés, trois traits de caractère de Stylist : avoir du goût, avoir une vision et avoir du chien. Réalisés au sein du magazine, les prints se veulent catchy au niveau des couleurs, purs au niveau de la composition. Simples. Efficaces. Impactants. Affirmés. Justes. Bravo ! 

 

STYLIST : QUESAKO ?
Stylist est le premier hebdomadaire féminin gratuit en France. Il est distribué dans les métros tous les jeudis et mis à disposition dans les lieux « tendances ». Malgré cette gratuité et ce mode de distribution, Stylist revendique un positionnement haut de gamme. Ce concept de Freemium magazine appartient à la société anglaise Shortlist Média. Stylist a d’ailleurs était élu Média de l’année outre-manche en 2012.
C’est le 18 avril 2013 que le groupe Marie-Claire décide de l’importer en France. Le succès est tel que Stylist reçoit le Prix de l’Innovation à la 12ème édition des Magazines de l’année. Le jury qualifie alors le projet de « nouveauté radicale, d’événement dans le monde du gratuit ».

 

STYLIST : POURQUOI CA MARCHE ?

« Nous prenons conscience qu’au-delà de notre rébellion individuelle, nos intuitions semblent en phase avec les mutations actuelles. Nous ne sommes donc plus seulement un projet de magazine mais peut-être le porte-voix d’une génération. En tout cas, nous sommes le lecteur à qui on s’adresse. Même âge, même désillusions, même système digestif, même énergie, même besoin de réinventer la donne. » Aude Walkern (rédactrice en chef), La génération Y et le Luxe

Différence. Nouveauté. Air du temps. Voici le trio gagnant de Stylist.
Le magazine conserve les thèmes phares de la presse féminine : mode, beauté, culture et société. Mais, il rompt avec les codes propres à ce milieu. Sa ligne éditoriale décalée crée une différence. Une différence qui apporte une nouveauté. Une nouveauté qui surprend.
Stylist a su capter ce besoin de fraicheur et de piment chez sa cible, la fameuse génération Y. C’est ce qui fait toute la modernité de sa ligne éditoriale. Adieu Conformisme et Fadeur ; Bonjour Insolence, Humour et Caractère !

« On se retrouve à défendre une série de paradoxes (…). « Gratuit et haut de gamme ?  » : oui. à l’image de la génération qui ne paye plus son accès à l’information mais qui est capable d’économiser des mois pour un sac de luxe. » Aude Walkern

 

STYLIST : POURQUOI J’ADORE ? 

1- Stylist est nerveux
Il doit beaucoup aux éditos d’Aude Walker et aux billets d’humeur d’Audrey Diwan. Leurs écritures sont nerveuses : phrases courtes, directes, hachées, parlées. Elles interpellent avec profondeur sous une apparente légèreté, parfois agrémentée de nonchalance.

2. Stylist est intuitif
Keywords, chiffres-clés, to do, brèves… il est pensé pour une femme qui vit à 100 à l’heure.
Il est aussi source d’inspiration avec notamment la rubrique « Comment elles en sont arrivées là » qui retrace le parcours de personnalités à succès.
3. Stylist n’est pas superficiel
Il livre une véritable analyse des phénomènes actuels via des portraits, des enquêtes, des décryptages… On est loin du manque de fond caractéristique de certains médias focalisés sur l’immédiateté.

 

Stylist est aussi et surtout très drôle à l’image de la rubrique finale « Le dictateur : à quoi ressembleraient nos vies si on lui confiant le pays ». Alors oui, je dois vous faire une confidence : Je regrette de ne plus prendre le métro le jeudi. Oui, cet endroit glauque, froid et malodorant me manque, le jeudi.

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